samedi 9 août 2014

Au pays des Mormons

Si vous lisez ce message, c'est que je me suis levé le lendemain matin, j'ai relu ce que j'ai écrit et j'ai décidé que ça passait le test.  Ça ne veux pas dire que c'est intelligent par contre.  Anyway...

Je n'avais aucune intention de continuer à écrire un blogue de voyage, surtout pour une visite de quelques jours dans une ville plus ou moins ordinaire.  On va se dire les vraies affaires, Salt Lake City et Park City, c'est pas les gros char.  Mais depuis que je me suis levé vendredi matin à 5h00 am, il y a maintenant 19 heures, y'a plein de choses weird qui se sont passées et je me dois de l'écrire pour m'en souvenir. 

Tout a commencé avec "le-gars-qui-check-le-parking" à l'aéroport.  Pour m'assurer de pouvoir arriver et me stationner rapidement, j'ai réservé mon spot avec les internets.  Selon le site, pas besoin d'imprimer le reçu, juste utiliser la même carte de crédit et hop, tout fonctionne.  J'imprime le reçu quand même, juste au cas.  Alors j'arrive à l'heure à l'aéroport, tout va bien, je me présente à la gate du parking.  Surprise, ya "le-gars-qui-check-le-parking" qui m'arrête avant la p'tite machine pour swiper ma carte, et me demande où je vais comme ça.  Je lui réponds que j'ai une démonstration tupperware qui commence dans 5 minutes drette dans son parking (j'ai romancé un peu cette partie-là).  Il me demande si j'ai une confirmation, je lui réponds que j'en ai pas besoin.  Mauvaise réponse, accès refusé.  Tabarnak.  Je sort du char, va dans la valise, sort l'estie de papier, et là sans même le regarder il me dit que c'est beau, que "t'sé ya du monde qui content des menteries", blablabla.  Je viens d'apprendre que le parking P5 à PET est sur réservations seulement, même si c'est écrit nulle part.  Prenez des notes.

Arrivé à l'intérieur, je vais faire mon check-in.  Je suis avec ma compagnie aérienne favorite (not), American Airlines, avec qui je n'ai jamais eu de problèmes.  À part peut-être la fois ou j'ai passé 36 heures pogné à Miami parce que le vol était en retard, mais ça c'est un détail.  Ou la fois où... anyway, mettons que j'ai un historique avec eux.  Ils m'ont même fait haïr starbucks, mais ça c'est une autre histoire.  J'ai été super impressionné par le commis qui a fait mon check-in et pesé ma valise: il l'a prise dans ses mains, l'a "pesée", et m'a dit que c'était correct.  Ce gars-là a le gauge du 23kg dans le bras droit pis pas à peu près. Je passe la sécurité, et pendant que je fais la file pour les douanes, je me rends compte que le gars en arrière de moi est proche en estie. Genre que je l'entends respirer tellement il a l'air de vouloir passer devant tout le monde.  alors j'ai fait ce que toute personne censée aurait fait: j'ai laissé un lousse de 6 pieds en avant de moi. En tout temps.  Pendant le 20 minutes que j'étais en ligne.  J'ai probablement des restants de bave dans le dos de mon chandail.  C'est fou comment ça ne m'en prends pas gros pour m'amuser...

Pendant l'embarquement, j'ai rencontré un gars pas mal cool qui travaille pour Ubisoft.  On jasait en attendant d'entrer dans l'avion, et on s'est rendu compte qu'on était assis un à côté de l'autre.  On a littéralement parlé sans arrêt pendant 4 heures: Assasin's Creed Rogue, E3, ce qui s'en vient, etc.  Certaines parties sont confidentielles, mais bon on peut lire entre les lignes.  Juste pour vous donner une idée, il y avait un bébé assis derrière moi (évidemment) , et même si il a pleuré la majorité du temps, je m'en calissais.  C'est ben pour dire.  Arrivé à Dallas, j'ai rencontré Andrew, un serveur complètement malade au T.G.I. Friday.  Super cool, parlé de Pink Floyd, essayé des p'tites bières gratis (dans un aéroport, faut le faire!), bien agréable...jusqu'au moment où je me rends compte que j'ai oublié mon oreiller dans l'avion.  Fuck! 

J'embarque dans mon dernier vol vers Salt Lake City avec la ferme intention de dormir.  Ça, c'était avant de connaitre Katherine.  Katherine, c'est la p'tite tabarnak qui était assise devant moi.  Sa mère ne connaisait clairement pas le mot "autorité", et les agents de bord (A.A, ne pas oublier) se foutaient éperdument de ce quelle faisait.  Pour vous donner une idée, lors du décollage, elle me regardait debout sur son siège et tenait une pouliche à 6 pouces de ma face.  une pouliche mauve.  Je ne savait pas quoi faire donc j'ai souri.  Je pense qu'on est devenu des amis.

Alors voilà, je suis arrivé au Canyons Resort. C'est comme un espèce de Mont-Tremblant en Utah, mais en plus hot.  Je ne veux pas savoir combien coûtent les maisons dans le coin... J'ai quand même une belle vue de ma chambre:

Park City
 Je commence ma formation demain matin, bien hâte de voir comment ça va se passer.  Je vais essayer de trouver un peu de temps pour faire au moins un autre post avant de partir, question de garder la forme pour le mois en Australie qui s'en vient.  On verra bien.  Peace out, Peter Chao.

FAITS DIVERS

- Sérieux les Amaricains mâles s'habillent pas mal tous pareil: running shoes blanc (on parle ici de vrais running shoes "multi-sports".  Genre qu'au Sports Experts, quand tu dis que tu veux des running shoes et que le commis de 14 ans te demande ce que tu comptes faire avec et que tu réponds "marcher", il te donne ça), bas blanc, jeans bleu, polo rentré dans les pants, calotte quelconque.  C'est pas méchant, c'est juste une constatation.

- J'aime bien cette photo prise à Dallas, trouvez l'erreur...

Sans commentaires...
- Bonne soirée à mes chums Jack et Frank qui se gâtent Metallica samedi soir au Heavy Montréal.  Napster Baaaaad!

- Annabelle, check pas mes fautes :)

2 commentaires:

  1. Tu aurais du prendre une photo de ton amie à pouliche. Les gens sont vraiment mongol en avion. Fait penser à un certain vol vers Zurich! :)

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    1. En effet, c'était dans le même genre. J'ai pas osé, sa mère semblait trouver que j'étais un troll.

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